Groupes de travail

Escap est un projet collectif qui rassemble des expert·e·s académiques et de terrain dans le but de partager et de co-construire des connaissances et des outils en faveur du développement de l'économie sociale.

Pour accomplir sa mission, escap coordonne chaque année des groupes de travail qui apportent un soutien au développement des entreprises d’économie sociale sur le territoire, ainsi que des réponses à leurs défis quotidiens par la co-construction de connaissances et d’outils pratiques.

Qu’est-ce qu’un groupe
de travail escap ?

Un groupe de travail escap rassemble pendant un an des expert·e·s aux profils diversifiés (entreprises, fédérations, recherche, enseignement, etc.) qui veulent contribuer au développement de l’économie sociale en partageant et en co-construisant des connaissances et des outils. Un groupe de travail escap se caractérise par :

→ Un objectif de transfert et / ou de co-construction d’outils et connaissances en faveur du développement de l’économie sociale
→ La production d’un livrable utile à l’économie sociale après 1 an
Une composition d'une dizaine d'expert·e·s académiques et de terrain
Une durée de 1 an (renouvelable sur candidature)
→ U
n budget validé par le comité de pilotage

Programmes des groupes de travail

Programme de Projets en cours

GT │ Mobilité inclusive et économie sociale

Leur objectif

Fait suite au GT de 2023 sur l’inclusivité des services de transport.

L’objectif de ce GT est d’analyser l’offre actuelle de services de mobilité déployés par les acteurs de l’ES en Wallonie (en ce compris l’économie sociale d’insertion), sur le plan qualitatif et quantitatif, d’une part pour en comprendre les logiques et les enjeux, ainsi que les modes d’organisation et de financement ; d’autre part pour objectiver ses apports dans le contexte de la transition sociale, économique et écologique à opérer en Wallonie.

Les membres

Olivier De Halleux-SAWBJean-Pol Pirson-Colibris sport moteurAlice Van de Vyvere-Pro VéloAugustin Morel-ConcertESJean-Benoit Graas-CRMBernard Lambeau-KlaroSolène Sureau-ULB

Contacter la coordinatrice du GT : solene.sureau@ulb.be

GT │ Expérimentation articulation participation et concertation sociale

Leur objectif

Déterminer avec des représentant·e·s syndicaux·ales les formes d’un ou plusieurs projets pilotes visant à expérimenter l’articulation entre participation directe des travailleur·euse·s et représentation syndicale des travailleur·euse·s.

Les membres

Lola Arpigny-Groupe TerreWilliam Wauters -Groupe TerreCharles-Antoine Kervyn -BatigroupeVincent Degrelle-EthicableGauthier Keutgen -ICEDDOlivier JEGOU-Auriane LAMINE-Quentin Mortier-SAW-BJulien Charles-Thibaut CRISMER-Charlotte Moreau -CES - ULiègeIsabelle FERRERAS-

Contacter la coordinatrice du GT : lola.arpigny@groupeterre.org

GT │ Reporting & Evaluation

Leur objectif

Une évolution des pratiques de reporting demandées aux entreprises d’économie sociale (EES) est observée depuis plusieurs années. Ces évolutions se marquent :

  • à la fois au niveau des conditions auxquelles le financement est perçu avec, par exemple, des confirmations tardives des financements qui amènent les projets à ‘parier’ sur le fait qu’ils reçoivent le financement et à avancer l’argent ;
  • mais aussi au niveau du contenu du reporting :
    • reporting différent selon les financeurs (or on sait que les EES recourent à diverses sources de financement)
    • reporting basé sur des indicateurs de résultats quantitatifs qui n’évoluent pas en fonction du projet (les indicateurs sont décidés en démarrage de projet et ne sont pas adaptés aux réalités d’un projet qui évolue)
    • reporting basé sur des livrables qui demandent un travail supplémentaire conséquent, certains livrables ont beaucoup de sens et font évoluer les pratiques mais d’autres n’en ont aucun.

Ces évolutions ont des conséquences importantes tant sur les modalités d’évaluation que sur les principes sous-jacents, par exemple en termes de :

  • Possibilités d’innovation sociale diminuée
  • Liberté associative questionnée
  • Charge de travail en augmentation, épuisement au travail et burnout liés à ces exigences de reporting,
  • Moins de temps disponible pour le cœur de métier
  • Perte de sens
  • Turnover important et frein au maintien à l’emploi
  • Perte d’une relation de confiance, de collaboration pour entrer dans une relation de contrôle (qui part souvent du principe ‘Vous êtes des fraudeurs’)

A partir de ces constats[1], le GT pourrait être force de proposition, identifier d’autres pistes de reporting plus vertueuses et tenter de construire une évaluation qui fasse sens, qui réponde à la fois aux besoins évaluatifs (redevabilité) tout en étant utile à l’EES (confiance).

[1] Voir notamment les études et enquêtes récentes menées par Saw-B : https://saw-b.be/publication/que-faire-face-au-managerialisme/ ; https://saw-b.be/publication/des-chiffres-et-des-etres/ ; https://saw-b.be/publication/prendre-la-demesure-des-chiffres/

Les membres

Coralie Helleputte-UCLouvainMaïté Bielen-SPW - DESMathilde Stokart -InnovirisClaire Lava-SPW - DESCharlotte Moreau-CES - ULiègeQuentin Mortier-SAWBDelphine Stevens-StepWerner Pirnay-SPW - DES

Contacter la coordinatrice du GT : coralie.helleputte@uclouvain.be

GT │ Politiques publiques et économie sociale

Leur objectif

Nous supposons qu’il y a un certain cloisonnement dans les politiques publiques, et que l’ES n’est pas suffisamment intégrée dans les stratégies sectorielles non-spécifiques à l’ES (par ex. Circular Wallonia).

Nous cherchons à :

  • Objectiver ce cloisonnement en analysant les stratégies de plusieurs secteurs et leur élaboration (alimentation, réutilisation des biens et des matières, énergie et logement)
  • Apporter des éléments pour plaider pour plus d’intégration de l’ES dans ces stratégies, notamment en montrant le poids de l’ES dans ces secteurs (nombre d’entreprises, emplois), sur base des données de l’Observatoire ES

Les membres

Solène Sureau-ULB Caroline Monin-iES !Pascale Zoetaert-ConcertesCharlotte Moreau-CES - ULiègeQuentin Mortier-SAWBJean-François Herz-SAWBMaïté Bielen-Direction de l’économie socialeAnne Guisset-KUL, chercheuseClaire Lava-Direction de l’économie socialeTessa Bwandinga-UNIPSOMarek Hudon-ULB, profCoralie Muylaert-UMONSMarie Tuczynski-EwetaJacques Debry-Febecoop

Contacter la coordinatrice du GT : solene.sureau@ulb.be

GT │ Impacts environnementaux

Leur objectif

Ce GT avait pour but d’objectiver l’apport de l’ES en termes de réduction des impacts environnementaux par rapport à l’économie classique (la chiffrer ou montrer dans quelles mesures certaines solutions sont majoritairement développées par l’ES – ressourceries, recyclage, agricultures, solutions de mobilité douces, …).

Lors de la journée émergence (des thèmes de GT pour cette année académique), nous avons observé un intérêt certain des membres ESCAP à développer un GT sur le thème des impacts environnementaux. Cependant, il apparait que, dans sa mouture, la candidature proposée cette année ne suscite pas l’intérêt des acteurs de l’ES (peu de personnes/organisations ont montré leur intérêt pour le GT tel qu’il a été proposé). Il est donc envisagé d’interroger différents acteurs de l’EF sur ce thème, pour appréhender plus finement les besoins du secteur de l’ES en termes de recherches sur les impacts environnementaux de l’ES.

Il se fait que nous avons eu peu de retours positifs des organisations ES par rapport à ce GT qui ne suscite pas beaucoup d’intérêt du secteur.

Si vous aussi, vous souhaitez donner votre avis, participez à un entretien d’une heure maximum pour discuter des enjeux de la transition socio-environnementale, du positionnement de l’ES face à cette problématique et des questionnements (ou non-questionnements) du secteur. Pour ce faire, n’hésitez pas à envoyer un mail à la coordinatrice de ce GT qui mène ces entretiens en 2024-2025.

Les membres

Coralie Muylaert -UMONS

Contacter la coordinatrice du GT : coralie.muylaert@umons.ac.be

GT │ Ancrage Territorial

Leur objectif

Ce GT vise à objectiver l’existant en termes d’initiatives et projets ES portés ou facilités par les communes pour ensuite pouvoir capitaliser sur cet existant en proposant des formations aux (futurs) échevins et à renforcer leur connaissance des projets ES portés ou facilités par d’autres communes. Cette diffusion des connaissances entre échevins communaux (qu’ils soient spécifiques à l’ES ou non) permettra en outre la création d’un réseau de connaissance entre échevins. Ce réseau entre échevins leur permettra de se soutenir mutuellement et de faciliter le développement de nouveaux ES ainsi le soutien des communes aux projets ES.

La proposition est donc de faire un exercice de recensement des possibilités d’actions des échevins communaux et de le valoriser en proposant une formation à ces échevins (via les ADL1).

Les membres

Maïté Bielen-SPW-DESAntoine Buchet -CondorcetMarie Castaigne-UVCWChristophe Cocu-ConcertESJacques Debry -FebecoopGuillaume Gillet-InitiativESCécile Godfroid-UCMONSClaire Lava-SPW-DESJulie Lenoir-ConcertESMaite Mercier-CrédalCoralie Muylaert -UMONSPaul Timmermans -Instance BassinsMarie Tuczynski-EwetaJuliette Villez-ALEAPFrédéric Rasson-SPW-DES

Contacter la coordinatrice du GT : coralie.muylaert@umons.ac.be

GT │ Enseignement de l’ES en secondaire

Leur objectif

Intégrer, dans les compétences identifiées comme nécessaires pour les étudiants de secondaire, des éléments sur économie sociale via le référentiel des enseignants.

Les programmes actuels de cours en économie et en sciences sociales ne permettent guère d’aborder les thématiques de l’économie sociale et de la transition socio-écologique. C’est évoqué dans le cours de Formation Sociale et Economique (FSE) pour les élèves du qualifiant et le concept de développement durable est rapidement abordé en fin de programme dans le cours de sciences économiques dans l’enseignement de transition. En haute école, il y a des cours d’ES dans les catégories sociales et en BAC Coopération internationale.

Souvent les méthodes pédagogiques utilisées pour voir ces thèmes, lorsqu’ils sont abordés, sont assez « traditionnelles » (cours théoriques, lectures de textes, statistiques, articles…). Or l’enseignement secondaire est un « levier » important pour diffuser de manière très large les thématiques de l’économie sociale et de la transition. Idéalement, chaque jeune terminant ses études secondaires devrait avoir reçu un enseignement sur les notions et les outils liés à l’ES et la transition. Ensuite, les universités et les hautes écoles devront continuer cette formation.

Dans un contexte de réforme de la formation initiale des enseignants (RFIE), d’intégration d’unités d’enseignement Développement Durable/citoyenneté dans les bacheliers en enseignement (en Hautes Ecoles), d’intégration de cours d’économie dans les programmes de master didactique (à l’Université), la proposition de ce GT est de positionner l’ES comme levier pour la transition et le développement durable dans la formation des futur-es enseignant-es (qui pourraient le transmettre dans leurs futurs cours). Ce positionnement passerait à la fois par la définition des thématiques et compétences à aborder mais aussi par les méthodes pédagogiques spécifiques à mettre en œuvre : fresque des nouveaux récits, storytelling, le développement de la créativité et de l’imaginaire, études de cas, jeux de rôles, mini-entreprises, serious games, etc.

Dans la continuité du GT Escap de 2023 qui a recensé les cours et programmes d’enseignement en économie sociale en Hautes Ecoles et universités en FWB, les objectifs de travail seront :

  • d’envisager comment insérer la thématique et les outils de l’économie sociale et de la transition socio-écologique dans les programmes de cours du secondaire,
  • d’analyser comment former les futur-es enseignant-es du secondaire à des outils qui intègrent la transition socio-écologique, la créativité, l’utilisation des récits en lien avec l’ES.

N.B. selon les intérêts des membres du GT, une réflexion quant aux méthodes pédagogiques utilisées dans le supérieur pour enseigner l’ES et la transition, pourra également être menée.

Les membres

Jean-Marie Dujardin-HEC ULiègeJérôme Schoenmaeckers-CIRIEC - HEC ULiègeCharlotte Moreau-CES - ULiègeDavid Gabriel-HelmoDelphine Boulanger-HelmoCéline Marquet-iES!Coralie Helleputte-UCLouvainFlorian Barès-Université Rurale Quercy RouergueEmilie Neuville-Wallonie Entreprendre

Contacter la coordinatrice du GT : charlotte.moreau@uliege.be

Programme de 2023-2024

GT │ Structures faitières

Leur objectif

Ces dernières années, de plus en plus de structures "meta", inter-organisationnelles émergent dans divers secteurs de l'entrepreneuriat social wallon, comme par exemple l’énergie, l’alimentation, la réutilisation des biens et des matières, l’immobilier ou la cyclo-logistique. Ces fédérations parfois aussi nommées « structures faitières », poursuivent des objectifs tantôt similaires, tantôt variés parmi lesquels : l’échange de bonnes pratiques, la mutualisation d’outils ou de ressources, la montée en compétences, le plaidoyer politique, etc.

Ces fédérations ou « structures faitières » jouent un rôle significatif pour la prospérité et la résilience des initiatives d’économie sociale qui en sont membres, voire pour la propagation de nouvelles initiatives. En effet, alors que les différentes crises (dérèglement climatique, perte de biodiversité, croissance des inégalités, conflits géopolitiques, etc.) soulignent de plus en plus la pertinence des modèles d’économie sociale, ces mêmes crises et le contexte économique actuel (mondialisation, capitalisme, etc.) pèsent sur la prospérité des initiatives d’économie sociale existantes. Dans ce contexte, les structures inter-organisationnelles de mutualisation ont très certainement un rôle insuffisamment reconnu.

Ce groupe de travail a pour objectif d’identifier les bonnes (et mauvaises) pratiques, les périmètres et les garde-fous des structures faitières, afin de répondre à des besoins concrets de celles-ci. Il étudie ainsi différentes « structures faitières » ou fédérations au regard des activités menées, des valeurs autour desquelles se rassemblent leurs membres, des limites de leurs missions, de leurs interactions avec d’autres fédérations, etc. Plusieurs aspects sont ainsi analysés : la création et les missions de la structure, la gouvernance, le financement, les limites et relations avec d’autres structures et l’organisation de mutualisation.

Ce travail permettra de dresser une typologie et une cartographie des structures faitières, de délimiter les contours de ce que pourraient être les fédérations sectorielles de l’ES et de proposer des recommandations à l’intention de ces structures.

Les membres

Amaury Leman-Fédération belge de cyclo-logistiqueChristophe Kevelaer-CeraClaire Lava-SPW - DESCorine Deben-FMMFlorence Lanzi-ULiègeFrançoise Van Zeebroeck-ConcertESFrédéric Clerbaux-UNIPSOIsabelle Colinet-InitiativESJacques Debry-FebecoopJean-Marc Caudron-RESSOURCESLora Albert-ESCAPJulien Prevot-REScoopMagali Guyaut-Collectif 5CMaïté Bielen-SPW - DESMilan Stevens-Fédération des coopératives immobilièresNicolas Spineux-Robin di BwèsPhilippe Lovens-Urbike

Contacter la coordinatrice du GT : lora.albert@uliege.be

GT │ Mobilité inclusive

Leur objectif

Depuis les années 1960, le territoire wallon est aménagé massivement avec la perspective d’une mobilité centrée sur la voiture individuelle. En conséquence, de vastes zones d’habitat et d’activités économiques sont peu ou mal desservies par d’autres moyens de transport. Aujourd’hui, cependant, la transition climatique et énergétique impose un changement de modèle, dont les bases sont posées dans la Vision FAST 2030 du gouvernement wallon, mais qui doit impérativement intégrer organiquement la question de l’égalité d’accès des citoyens aux moyens de transport. En effet, leur capacité de se déplacer dans l’espace conditionne le respect de leurs droits fondamentaux puisqu’elle impacte leur accès aux services de base en matière de gestion administrative, de soins de santé, de justice, de formation, d’aide sociale, etc.

Mais se déplacer en 2023 requiert des ressources physiques, cognitives, sociales et financières dont une partie significative de la population est dépourvue pour des raisons d’âge, de statut, de santé, de pauvreté, de discrimination, etc. Le concept de mobilité inclusive est une réponse à cette inégalité d’accès au « savoir bouger » (disposer de compétences et de capacités pour se déplacer de façon autonome et durable) et au « pouvoir bouger » (disposer de moyens matériels pour se déplacer). Parler de « mobilité inclusive », c’est forcer les regards vers un point aujourd’hui aveugle des politiques publiques de transport en Wallonie : la stratification sociale des capacités de déplacement, qui appelle à agir à la croisée des chemins en réunissant les forces des acteurs de la mobilité, de l’éducation, de l’action sociale, de l’économie sociale pour repenser la mobilité. Mais plus encore, il s’agit d’encourager le déploiement à grande échelle de solutions de mobilité inclusive dans une perspective volontariste de réduction de la pauvreté, de la précarité et de la désaffiliation sociale, ainsi que d’encourager le développement d’une économie régionale de la mobilité qui soit équitable, soutenable, collaborative et résiliente.

Le GT Mobilité Inclusive a, pour l’année 2023-2024, un objectif concret ainsi qu’un objectif global. D’une part, le GT souhaite repenser et documenter les pratiques de mobilité inclusive, et ce afin d’orienter les futures politiques publiques. D’autre part, et de manière plus large, le GT vise à rapprocher l’économie sociale et la mobilité inclusive, qui sont pour l’instant considérées de manière séparée par les pouvoirs publics.

Dans un premier temps, et afin de réaliser le premier objectif, le GT établira une feuille de route afin d’effectuer un recensement de toutes les pratiques de mobilité inclusive en Wallonie. Bien que le GT n’effectuera pas ce recensement, il travaillera sur la méthodologie qu’un tel recensement devra suivre. Dans un deuxième temps, le GT écrira une note d’orientation stratégique à destination des politiques publiques et soumise aux décideurs publics. Cette note servira à réaliser l’objectif plus large du GT, visant à lier mobilité inclusive et économie sociale.

Les membres

Barbara Sak-CiriecBernard Lambeau-Enspirit / Klaro CardsCéline Lambeau-CAIPSColine Serres-ULBHugues Menant-La Roue de SecoursJean-Benoit Graas-CLM-MCHMagdalena Grevesse-ULBMartin Grandjean-UCLouvainPierre Lannoy-ULB

Contacter la coordinatrice du GT : solene.sureau@ulb.be

GT │ Territoire Zéro Chômeur Longue Durée

Leur objectif

Inspiré par l'expérimentation française en cours depuis 2016, le Gouvernement Wallon a intégré au printemps 2022 le projet Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée à la programmation FSE+. Ces dispositifs visent, sur un territoire donné et pour la durée de l’expérimentation, à garantir un contrat à durée indéterminée rémunéré au salaire minimum aux personnes privées d’emploi ou employées de façon précaire ou irrégulière depuis plus d’un an. Au printemps 2023, 17 projets ont été sélectionnés par le Gouvernement wallon. Depuis septembre 2023, un processus de mobilisation à la fois des personnes privées durablement d'emploi et des acteurs économiques du territoire (entreprises sociales existantes, acteurs de l’insertion socio-professionnelle, IBEFE, etc.) s’est donc engagé.

Collectivement, les acteurs qui sont en charge des TZCLD wallons disposent des ressources pour développer des actions adéquates. Mais, il existe un besoin d’un espace collectif pour que les porteurs de projets TZCLD puissent échanger leurs bonnes pratiques et se poser des questions ensemble. Et ce, en gardant comme objectif que l’expérimentation TZCLD belge s’inscrive dans le paradigme de l’ES et des TZCLD, ce paradigme correspondant au projet français et à la philosophie du projet pilote. Ce besoin d’espace d’échange répond également à un enjeu de pérennisation des TZCLD (que cette pérennisation soit financière ou par d’autres biais que des projets portés par les politiques).

L’objectif de ce GT est d’offrir aux porteurs de projets un espace d’échange (de co-formation) et un accompagnement dans la formation d’un collectif des porteurs de projets.

Pour ce faire, ce GT organisera des co-formations entre les porteurs de projets et des experts invités. L’intention de ces co-formations est d’accompagner ces projets pour qu’ils soient en mesure de réaliser les objectifs de la politique. Pour ce faire, les co-formations permettront : premièrement, d’identifier les bonnes pratiques de ces projets ; deuxièmement, d’identifier comment les pratiques mises en œuvre via ce projet pilote pourraient avoir un impact sur les acteurs qui ne sont pas dans ces projets, et ce, dans le but d’instaurer une pérennisation et un travail plus global avec les personnes sans emplois de longue durée (enjeu de capitaliser sur le TZCLD et de faire perdurer les mises à l’emploi) ; et troisièmement, de documenter le processus de construction de ces projets TZCLD pour aboutir à un livrable utile aux porteurs de projets et aux instances d’accompagnement, dans l’objectif de faire perdurer la mise à l’emploi.

En parallèle, entre chaque session, le GT se réunira pour préparer et organiser les co-formations (notamment définir les thèmes à aborder et les experts à inviter), pour débriefer et co-construire :

  • des documents et outils à destination des porteurs de projets qui reprennent l’ensemble des enseignements issus des co-formations ;
  • des recommandations aux différentes instances et institutions qui encadrent/aident au développement du projet TZCLD ;
  • un feedback des porteurs de projets sur cet espace d’accompagnement collectif

Les membres

Bénédicte Sohet-ConcertESCécile Godfroid-UMonsCoralie Muylaert-UMonsHelena Sadzot-ULiègeJulien Charles-CESEP / UCLouvainMonia Massaro-ULiège

Contacter les coordinatrices du GT : cecile.godfroid@umons.ac.be

coralie.muylaert@umons.ac.be

GT │ ADN des entreprises d'économie sociale

Leur objectif

Définir les frontières des entreprises d’économie sociale est un défi de longue date que ce soit en Belgique ou à l’étranger, dans les sphères académiques, parmi les acteurs de terrain ou dans l’écosystème entourant les entreprises d’économie sociale. Ce flou est renforcé par le développement croissant des entreprises à missions, entreprises à impact, RSE, ODD, etc.

Ces questionnements de plus en plus fréquents et centraux sur les contours de l’économie sociale, sur ce qui distingue les entreprises d’économie sociale d’autres acteurs, sur ce qui fait son essence, son ADN, émergent de divers horizons. Ils proviennent d’acteurs extérieurs à l’EES (notamment les entreprises qui se revendiquent à mission) mais aussi d’acteurs de l’écosystème ES (fédérations, cabinets, administrations, réseaux, etc.). L’articulation (ou la non-articulation) entre les règlementations wallonnes et bruxelloises complexifie le vécu des entreprises d’économie sociale sur le terrain.

Pourtant, plusieurs projets ont déjà abordé et travaillé les critères qui fondent l’ADN des entreprises d’économie sociale et les pratiques largement partagées dans le secteur (des projets tels que Secoia, Vises, Denis). Mais ces travaux ont été peu diffusés, notamment car ce sujet n’est jamais au cœur des projets, car c’est une question délicate qui soulève de nombreux enjeux et craintes, car les pistes d’utilisation sont multiples...

Ce GT se donne pour objectif de réaffirmer les critères fondant l’ADN des entreprises d’économie sociale en identifiant les critères fondamentaux et spécifiques (donc distinctifs) des entreprises d’économie sociale, en s’accordant collectivement sur ceux-ci (sans objectif de réforme du décret wallon).  Cela sera fait à partir des travaux précédents menés sur le sujet, de littérature intéressante à mobiliser et en se nourrissant éventuellement d’expertises extérieures. Les points de débat suivants ont déjà été identifiés, d’autres pourront émerger : autonomie de gestion, cession des parts à valeur nominale, production de biens et/ou de services (définition d’entreprise).

Les membres

Barbara Sak-CIRIECBénédicte Sohet-ConcertESCharlotte Moreau-ULiègeClaire Lava-SPW - DESColine Serres-ULBDavid Philippart-CRCEric Schroeder-RESSOURCESHélène Derbaudrenghien-UNESSAJacques Debry-FebecoopJulie Failon-ESCAPMaïté Bielen-SPW - DESMathieu De Poorter-UNIPSOOlivier Desclez-ProgressPhilippe Lovens-UrbikeQuentin Mortier-SAW-BRache Delcour-CRC, Oufticoop

Contacter la coordinatrice du GT : charlotte.moreau@uliege.be

GT │ Genre et diversité dans les entreprises d'économie sociale

Leur objectif

Les données statistiques sur les enjeux de diversité (y compris de genre) dans les emplois de l’économie sociale sont actuellement manquantes – notamment en comparaison d’autres pays. Ce manque crée un « angle mort » qui entrave la compréhension et la prise en compte des enjeux d’inclusion, ainsi que la mise en œuvre et l’évaluation de politiques d’inclusion – que ce soit au niveau des structures employeuses de l’ESS ou des agences-conseil accompagnant ces structures. La recherche est également en manque de théorisation du lien « genre – ESS ».

En 2022-2023, ce GT a procédé à un état des lieux des statistiques existantes sur différents aspects de la diversité. Il a également réalisé des premières analyses sur le secteur de l'économie sociale en utilisant des données du Data Trust disponibles à l'Observatoire de l'économie sociale.

En 2023-2024, le GT a pour objectif de mener des analyses plus poussées sur davantage d'aspects de la diversité (âge, genre, origine/nationalité, niveau d'étude, situation de handicap,...), par l'introduction d'une demande de données à la BCSS.

Les membres

Augustin Morel-ConcertESClaire Chevrier-UNIPSOCoralie Helleputte-UCLouvainElise Lay-UNIPSOElodie Dessy-ULiègeFlorence Degavre-UCLouvainJoëlle Tétard-CredalJulie Failon-ESCAPZoé Marlier-ULiège

Programme de 2020-2023

GT8│Identification du personnel à la mission de son organisation d'économie sociale

Leur objectif

S’assurer de l’adhésion du personnel salarié et/ou bénévole à la mission organisationnelle n’est pas aisé pour les organisations d’économie sociale. Beaucoup éprouvent des difficultés en gestion des ressources humaines.

Dans les organisations qui combinent une mission sociale avec une activité commerciale ou des objectifs financiers, les travailleurs peuvent avoir du mal à s'identifier à cette identité hybride. Cela peut alors entrainer un faible engagement de leur part et une faible satisfaction au travail. Quel type de profil les entreprises sociales devraient-elles recruter afin de favoriser l'identification organisationnelle ? Faut-il privilégier des personnes qui ne sont pas encore socialisées aux valeurs organisationnelles ? Faut-il uniquement recruter des profils plus « sociaux » ? Ces questions sont d’autant plus cruciales que les organisations d’économie sociale sont de plus en plus poussées à adopter des pratiques de gestion des ressources humaines dérivées du secteur à but lucratif.

L’objectif général du GT8 est de comprendre comment favoriser l’identification du personnel  à la mission de leur entreprise sociale.

Le GT8 confrontera le processus théorique déjà élaboré à la réalité de terrain des entreprises sociales. Il mettra en avant pour les acteurs de terrain en économie sociale :

  • l’importance de la formulation de la mission en matière de GRH
  • les stratégies à mettre en place pour favoriser l’adhésion du personnel
  • les dilemmes entre objectifs sociaux et économiques
  • les difficultés à combiner personnel salarié et bénévole
  • le processus d’identification à la mission

 

Les membres

Cécile Godfroid-UMonsCharlotte Moreau-ULiègeFrédéric Clerbaux-UNIPSOJulie Failon-escapMarc Labie-UMonsOrville Pletschette-SmartVirginie Dewulf-Coop IT Easy

GT7│Cadre juridique du volontariat en coopérative

Leur objectif

Les entreprises coopératives sont le véhicule privilégié d’entrepreneurs sociaux désireux d’expérimenter de nouvelles formes de réponse aux défis sociétaux et environnementaux contemporains. Souvent innovantes, ces approches débordent parfois les cadres légaux et évoluent dans une certaine insécurité juridique.

C’est le cas du recours au volontariat par de nombreuses coopératives récentes d’économie sociale, que les coopérateurs désirent soutenir par une participation effective aux activités. Cette pratique à vocation coopérative et sociale ne rentre pas dans le cadre légal, en particulier la loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires qui ne vise que les "organismes sans but lucratif". Or, au regard du droit, les coopératives ne sont pas de tels organismes sans but lucratif. La viabilité de ces nouveaux modèles coopératifs est donc menacée à défaut d’un cadre légal adapté.

Le GT7 poursuit 3 objectifs principaux :

  • clarifier les conditions juridiques dans lesquelles des personnes peuvent soutenir de manière non-professionnelle l’activité des coopératives ;
  • informer adéquatement les coopératives et les bénévoles et leur faire des recommandations ;
  • identifier les obstacles légaux à ce type d’innovation coopérative et argumenter auprès des administrations concernées.

Les membres

Ariane Debor-Step EntreprendreBenoit Simonet-PropagESCaroline Ker-FebecoopFrédéric Dufays-ULiègeJean-François Azeglio-Trois maraichersJohan Van Hoye-OufticoopJulie Failon-escapJulien Prevot-REScoopMartin Raucent-BEES coopSabine Garroy-ULiègeThérèse-Marie Bouchat-Paysans Artisans

GT6│Renforcement de la pertinence des enseignements en économie sociale

Leur objectif

Aujourd’hui, les entreprises d’économie sociale représentent 390.000 équivalents temps plein, soit 1 emploi sur 8. Autrement dit, un·e étudiant·e diplômé·e sur 8 travaillera dans ce secteur. Puisque ces entreprises, leurs particularités organisationnelles et les valeurs sur lesquelles elles reposent constituent une réponse face aux nombreux enjeux sociaux et environnementaux auxquels notre société est confrontée, il apparait essentiel de pouvoir former les étudiant·es à ces modèles d’entreprises et, plus largement, au secteur de l’économie sociale.

Ces dernières années, différentes initiatives ont émergé en ce sens. Plusieurs établissements d’enseignement supérieur (université et hautes écoles) ont créé des cours et des programmes autour de questions liées (de près ou de loin) à l’économie sociale. Les acteurs du secteur ont développé des outils de sensibilisation, notamment à destination des jeunes. Néanmoins, toutes ces initiatives sont peu structurées et les enseignant.e.s et formateur·rices intéressé·es n’ont pas toujours une vision d’ensemble de ce qui existe déjà et de ce qui manque. Par conséquent, le risque de saupoudrer les énergies et de réinventer la roue est grand.

Le GT6 avait pour objectif de travailler au renforcement de la pertinence des enseignements en économie sociale par l’expertise croisée de la recherche et du terrain.

Pour atteindre cet objectif, 4 phases de travail ont été organisées : un état des lieux de l’enseignement en économie sociale ; une analyse de l’offre d’enseignement et des opportunités de collaboration pour la renforcer ; la mobilisation de savoirs et de ressources existantes ; et le développement d’un plan d’action collectif.

Trois livrables ont ainsi été produits par le GT6 au cours de cette année :

  • Un recensement de l’enseignement en économie sociale dans les universités et hautes écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles.
  • L’organisation d’un séminaire à destination des enseignants de l’économie sociale, le 3 octobre prochain visant d’une part à permettre aux enseignant·e·s de se rencontrer et d’élargir leur réseau académique « économie sociale », souvent dispersé ; et d’autre part à faciliter le renforcement collectif entre enseignant·e·s par l’échange de pratiques et de ressources.
  • La rédaction d’une carte blanche à destination des équipes rectorales, des doyen·ne·s des facultés de gestion et des directeur.rice.s de hautes écoles en FWB, suite aux constats posé par l’état des lieux des enseignements en économie sociale. Ce plaidoyer pointe l’absence de cours en lien avec l’économie sociale dans les premières années de bac des cursus d’enseignement supérieur, argumente la nécessité de renforcer l’offre et propose des pistes d’amélioration.

Les membres

Arpigny Lola-escapBolly Catherine-ConcertESDe Préval Cécile-UNIPSODessy Elodie-ULiègeGabriel David-HelmoJehin Adrian-ConcertESSprimont Marie-InitiativESVassen Sophie-UNIPSO

Découvrir les productions du groupe

Contacter la porteuse du projet : edessy@uliege.be

GT5│Collaboration entre financeurs issus de l’économie sociale dans le financement des projets d’ES

Leur objectif

Pour répondre à leurs besoins de financement, les entreprises sociales s’adressent à des banques classiques, mobilisent du financement direct par les citoyens ou s’orientent vers des organismes de financement privés ou publics qui leur apportent des fonds sous forme de prêts ou de prises de participation. Parmi ces organismes, les financeurs solidaires affichent une proximité avec les modèles d’économie sociale parce qu’ils sont eux-mêmes des entreprises sociales et/ou parce qu’ils financent principalement les entreprises sociales.

Pourtant, l’offre de financement de ces financeurs solidaires est aujourd’hui peu connue, peu regroupée et peu lisible. De plus, cette offre est mé-connue : elle est parfois perçue comme plus chère, moins flexible et moins sur-mesure, moins diversifiée. Les entreprises d’économie sociale recourent de facto peu à cette offre. Or, ces sources de financement peuvent s’avérer essentielles pour le financement de certains projets et il y a un vrai gap à combler pour le financement des projets difficiles (innovants, risqués, grands, peu rentables par nature).

L’objectif général du GT5 est d’améliorer le financement des entreprises sociales en renforçant le positionnement et la visibilité de la proposition de valeur des financeurs solidaires.

Au cours de l’année 2021-2022, le GT5 a mené deux actions courtes de recherche. D’une part, il a étudié l’offre de financeurs issus de l’économie sociale et/ou finançant (ou visant à financer) principalement des entreprises sociales en Wallonie et à Bruxelles. D’autre part, il a procédé à une analyse de la perception de cette offre par les entreprises à travers une analyse quantitative menée par Financité et une analyse qualitative réalisée auprès d’un échantillon restreint d’entreprises sociales.

Pour cette seconde année de travail, le GT5 vise :

  • le positionnement et la construction d’une stratégie commune aux financeurs solidaires sur base des livrables produits en année 1 et d’une analyse de l’offre des financeurs classiques ;
  • un travail d’argumentaire sur la plus-value d’un financement par un financeur solidaire ;
  • l’organisation de rencontres rassemblant les financeurs solidaires et les entreprises d’économie sociale.

Les membres

Amaury Meyers-FinancitéAnnika Cayrol-FinancitéCharlaine Provost-FinancitéColine Serres-ULBFlora Kocovski-W.AlterIsabelle Philippe-CredalJulie Failon-escapMarek Hudon-ULBMathieu de Poorter-UNIPSOSevan Holemans-SolifinSybille Mertens-ULiège

GT4│Développement d’un outil de gestion de la durabilité construit autour des ODD

Leur objectif

Les Objectifs de Développement Durables (ODD) sont partout et s’imposent comme cadre de référence pour évaluer et communiquer au sujet des actions et pratiques des entreprises. Ils peuvent permettre aux entreprises d’économie sociale de démontrer leur avantage comparatif en termes de performances extra financières et de contribution aux ODD, et de gagner ainsi en légitimité auprès de divers acteurs. De leur côté, les entreprises classiques privées, spécifiquement celles d’une taille importante, mettent en œuvre des moyens conséquents pour démontrer leur contribution aux ODD, rendant ainsi les frontières avec les ES plus floues. Alors que les ODD devraient permettre aux entreprises sociales de défendre leur identité propre et leur modèle, les outils existants ne permettent pas de rendre compte des spécificités des entreprises sociales dans leur contribution aux ODD.

Compte tenu de ce constat, l’objectif du GT4 est de rendre compte et de légitimer la contribution des entreprises sociales aux ODD en développant un outil digital mutualisé de gestion de la durabilité (mettant en valeur leur identité et leurs spécificités).

Au cours des deux premières années (2020-2022), ce GT a permis le développement d’une méthode de décomposition du lien entre les ODD (contexte macro) et le contexte des entreprises, la constitution d’un catalogue de 511 leviers d’action traduit à l’échelle d’une entreprise pour améliorer sa contribution aux ODD, et le développement d’une méthodologie d’utilisation de l’outil à destination des entreprises. Ce travail a mené à l’obtention du financement d’un projet de thèse associé à cette thématique.

Pour ce programme 2022-2023, le GT4 a pour objectifs de :

  • tester l’outil prototypé auprès d’entreprises sociales
  • lancer le processus de digitalisation de l’outil
  • adapter l’outil et la méthodologie en fonction des retours du terrain

Les membres

Catherine Bolly-ConcertESCharlotte Moreau-ULiègeClaire Chevrier-UNIPSODavid Bastin-W.AlterJean-Marc Caudron-RessourcesJulie Failon-escapSimon Meert-ULiègeTanguy Ewbank-Ressources

GT3│Participation et concertation sociale : principales tensions et pistes de conciliation

Leur objectif

Le GT3 a été constitué au sein d’escap dans le but d’initier une réflexion collective sur la conciliation entre participation des travailleur·euse·s à la prise de décision et concertation sociale. L’objectif de ce GT est d’ouvrir un dialogue constructif entre acteurs de l’économie sociale et organisations syndicales en ce qui concerne la cohabitation des deux modèles.

Approfondissement des concepts et analyse des divergences

Pour atteindre cet objectif, le GT3 a tout d’abord approfondi les concepts de concertation et de participation. Il a également analysé les principales divergences à l’œuvre, notamment par l’étude de six entreprises d’économie sociale mettant en œuvre des pratiques de participation des travailleur·euse·s et vivant le dialogue social.

Trois états des lieux ont ainsi été rédigés au cours de la 1ère année du GT (2020-2021) : le premier définit la concertation sociale spécifique au secteur à profit social en Belgique ; le second étudie les concepts de participation et d’ESP et propose un outil pratique permettant d’aborder la participation des travailleur·euse·s dans ces entreprises ; le troisième explore les principales tensions et les stratégies de conciliation entre la concertation sociale et la participation des travailleur·euse·s à la prise de décision.

Quatre guides pratiques ont également été produits par le GT3 afin de synthétiser :

  • les arguments expliquant la mise en place d’un modèle de participation en entreprise et les cinq modèles de participation des travailleur·euse·s ;
  • les principales dimensions pratiques qui caractérisent la forme que la participation peut prendre au sein d’une entreprise ;
  • les trois niveaux du dialogue social en Belgique (intersectoriel, sectoriel et en entreprise) ;
  • les principales tensions et stratégies de conciliation entre deux modèles : la concertation sociale et la participation des travailleur·euse·s aux décisions.

Vers un dialogue constructif entre entreprises d'économie sociale et organisations syndicales

La seconde année (2021-2022), le GT avait pour mission d’investiguer les positionnements en présence dans le monde syndical wallon à l’égard des ESP. Ces travaux capitalisent à la fois sur les initiatives déjà menées, tout en intégrant de nouvelles sources d’informations. En ce sens, dix entretiens avec des permanent·e·s ou délégué·e·s syndicaux·ales ont été réalisé·e·s et la revue de la littérature a été complétée et mise à jour.

Ces travaux ont donné lieu à 2 livrables :

  • une synthèse des résultats des deux années de travail du GT3, pour permettre une appropriation facilitée des constats posés par les entreprises d’économie sociale et les syndicats. Cette analyse se concentre particulièrement sur la proposition de pistes de conciliation entre participation et concertation sociale.
  • la co-organisation avec Smart de la deuxième édition du Forum Coopératives et Syndicats « Quelles approches communes », le 24 novembre 2022.

Les membres

Arpigny Lola-escapBuys Antonin-ULiège (HEC Liège)Clerbaux Frédéric-UNIPSOGuisset Anne-KULeuven (HIVA)Jegou Olivier-UCLouvainMatagne Anne-Laure-UNIPSOMoreau Charlotte -ULiège (CES)Roberti Xavier-Groupe TerreSoetens Aurélie-ULiège (CES)

GT2│Diffusion des modèles d’entreprises d’économie sociale auprès des porteur·euse·s de projet

Leur objectif

Pour accélérer significativement le déploiement de l’économie sociale par la création et le développement des initiatives qui s’en revendiquent, il importe aujourd’hui de renforcer la connaissance de ces modèles d’entreprise auprès de différents publics : futur·e·s entrepreneur·e·s sociaux·ales, étudiant·e·s, dirigeant·e·s d’entreprises conventionnelles à la recherche de pistes d’amélioration de leurs propres modèles, décideur·euse·s public·que·s et citoyen·ne·s.

La modélisation d’entreprises sociales (entendue comme la représentation synthétique et simplifiée de l’information) permet une rapide compréhension de ce qui se joue dans ces alternatives. Elle répond à trois grands objectifs : inspirer d’autres projets, expliquer les plus-values de l’économie sociale et capitaliser la connaissance. 

En mobilisant des travaux de recherche et l’expertise des acteurs du financement et de l’accompagnement de l’économie sociale, le GT2 escap a cherché à combler le manque de système d’information satisfaisant sur les choix de gestion posés par les entreprises d’économie sociale et à être force de proposition. Les outils qu’il a développés contribuent à favoriser la réplication d’initiatives d’économie sociale pertinentes, à réduire le temps d’écolage de nouveaux projets, à développer les matériaux pédagogiques disponibles et à donner de la visibilité à l’économie sociale.

Développement d'un outil de modélisation

La première année d’activité du GT3 (2020-2021) a mené au développement d’un outil de modélisation d’entreprises d’économie sociale, à la modélisation d’une entreprise et à la collecte de données vers la modélisation d’autres entreprises.

Deux livrables ont été produits :

  • une étude de terrain de la coopérative Altérez-vous, présentant son business model et les étapes clés de son parcours ;
  • un guide pratique pour accompagner les porteur·euse·s de projet dans la collecte des informations clés lors de la création et du développement de leur projet.

Modélisation d'entreprises d'économie sociale inspirantes

La 2e année de travail (2021-2022), le GT3 a poursuivi 3 objectifs : l’amélioration de l’outil de modélisation, la modélisation d’un plus grand nombre d’entreprises et le développement d’une stratégie de diffusion de ces modélisations.

Les livrables suivants ont ainsi été produits :

  • un plaidoyer en faveur d’une systématisation de la modélisation les entreprises d’économie sociale pour inspirer, expliquer et capitaliser, basé sur 2 ans d’expérience du GT2.
  • une réunion pilote entre acteurs de l’accompagnement de l’économie sociale en faveur de mutualisation et de capitalisation autour des modèles d’économie sociale.
  • un outil de gestion recensant l’information existante sur une cinquantaine d’entreprises d’économie sociale phares

Les membres

Arpigny Lola-escapCardon Patricia-CrédalGabriel David-HELMOHerz Jean-François-SAW-BKocovski Flora-W.AlterLanzi Florence-ULiègeMertens Sybille-ULiègeStokkink Denis-Pour La Solidarité

GT1│Communication sectorielle de l’économie sociale : État des lieux et voies d’amélioration

Leur objectif

L'objectif poursuivi par ce groupe de travail était d'améliorer la légitimité du mouvement de l’économie sociale en travaillant la communication sectorielle.

Pour ce faire, le GT s'est organisé en 3 phases :

Phase 1 : Etat des lieux de la communication sectorielle

  • Entretiens avec 7 acteurs clés de l’ES
  • Historique, enjeux actuels, blocages et perspectives

Phase 2 : Inspiration

  • Entretiens avec 6 fédérations hors ES en Belgique
  • Entretiens avec ESS France et le Chantier de l’ES au Québec
  • Comment ils communiquent + facteurs de succès et défis 

Phase 3 : Lien avec la littérature sur la légitimité de l’ES & analyse des entretiens

Les membres

Huybrechts Benjamin-ULiège (CES)Drugeon Jérôme-W.AlterJehin Adrian-ConcertESArpigny Lola -escap

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Le projet escap s'adresse à toute personne souhaitant mettre son expertise au service du développement de l'économie sociale. 

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